"Voyager vers des noms magnifiques" par Béatrice COMMENGE
Que ce soit en voiture, en train, en avion ou en bateau, Béatrice COMMENGE nous entraîne dans ce voyage "vers des noms magnifiques" à travers l'Europe sur les traces de grands auteurs, pierres angulaires de la littérature moderne (que vous ne trouverez jamais bien loin des Editions Finitude) : Italo SVEVO, James JOYCE, Fredric NIETZCHE, Arthur MILLER ou Gustave FLAUBERT un peu plus loin au bord du Nil.
L'écrivain, ces écrivains, pétris de lieux, de rencontres, d'atmosphères, de langues, ces hommes comme les autres, mais pas tout à fait comme vous et moi quand même, ont grandi, mangé, dormi, fumé dans des villes et des villages de naissance ou d'adoption près de gens ignorant (encore ou toujours) de leurs talents incomparables.
Entre simple enthousiasme et enquête privée, l'auteur (non, je ne mets pas de "e" à "auteur" au féminin car j'emmerde l'Académie qui se meurt et hélas ! s'est rendue...), l'auteur donc nous emporte dans ses bagages sur les traces de quelques grands avec une belle et fine écriture plein d'esprit et qui semble si évidente. Une qualité devenue trop rare de nos jours et surtout chez la plupart de nos écrivaillons contemporains.
17/20
"Le mois de juinest la saison des coquelicots. Ils se pressent au bord des fossés, là où on les laisse encore vivre, entre route et blé. Quand on roule, on les espère comme un morceau d'enfance. Quant on les voit, on n'a pas perdu sa journée, ni son voyage. Ils disparaissent si vite que bientôt on chuchotera les bonnes adresses dans le ceux des oreilles amies. J'en connaît une. (...)"
L'écrivain, ces écrivains, pétris de lieux, de rencontres, d'atmosphères, de langues, ces hommes comme les autres, mais pas tout à fait comme vous et moi quand même, ont grandi, mangé, dormi, fumé dans des villes et des villages de naissance ou d'adoption près de gens ignorant (encore ou toujours) de leurs talents incomparables.
Entre simple enthousiasme et enquête privée, l'auteur (non, je ne mets pas de "e" à "auteur" au féminin car j'emmerde l'Académie qui se meurt et hélas ! s'est rendue...), l'auteur donc nous emporte dans ses bagages sur les traces de quelques grands avec une belle et fine écriture plein d'esprit et qui semble si évidente. Une qualité devenue trop rare de nos jours et surtout chez la plupart de nos écrivaillons contemporains.
17/20
"Le mois de juinest la saison des coquelicots. Ils se pressent au bord des fossés, là où on les laisse encore vivre, entre route et blé. Quand on roule, on les espère comme un morceau d'enfance. Quant on les voit, on n'a pas perdu sa journée, ni son voyage. Ils disparaissent si vite que bientôt on chuchotera les bonnes adresses dans le ceux des oreilles amies. J'en connaît une. (...)"