"Le troisième thé" de Christian CAILLEAUX
"Le Troisième Thé" aux Editions [treize étrange] de Christian CAILLEAUX
A la question : "Quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ?", j'hésiterai assurément entre la "Bible", et "Le troisième thé" de Christian CAILLEAUX...
Le premier pour ses nombreuses histoires et interprétations possibles, et le second pour son histoire universelle : la quête de soi.
Christian CAILLEAUX travaille en bicolore : un pastel clair, le fonds de page et le trait à l'encre. Il y a dans ce graphisme simple toute une poésie teintée de quiétude et de non chalance ; une sensation de bien-être et de naturel sans artifices.
Le dessin prend un relief sans cesse nouveau. On sent le soleil de l'Afrique, la pluie et le froid de Paris, les courants d'air et les bruits de la rue... L'image prend corps et nous entraîne avec elle dans le roman distillé en toute simplicité par l'auteur.
Félix MOGO, - double de papier de CAILLEAUX -, accepte la mission confiée par deux de ses amis, l'un libraire et l'autre antiquaire, tout deux au bord de la faillite... Le but de l'expédition qui le ramènera sur le continent africain est de retrouver et négocier une mystérieuse collection d'antiquités coloniales. L'enquête se déroule au rythme du thé dans ce pays où seul Dieu semble s'inquiéter du lendemain ("Inch Allah").
Les personnages se croisent et les rencontres se succèdent avec un semblant de futilité mais c'est avec lui-même que Félix MOGO fera le plus grand chemin...
Lecture apaisante, "Le Troisième Thé" se lit et se relit sans cesse sans aucun déplaisir. Il se met dans la poche pour vous accompagner partout... L'important est de prendre son temps pour le savourer, de se souvenir et d'imaginer...
20/20
A la question : "Quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ?", j'hésiterai assurément entre la "Bible", et "Le troisième thé" de Christian CAILLEAUX...
Le premier pour ses nombreuses histoires et interprétations possibles, et le second pour son histoire universelle : la quête de soi.
Christian CAILLEAUX travaille en bicolore : un pastel clair, le fonds de page et le trait à l'encre. Il y a dans ce graphisme simple toute une poésie teintée de quiétude et de non chalance ; une sensation de bien-être et de naturel sans artifices.
Le dessin prend un relief sans cesse nouveau. On sent le soleil de l'Afrique, la pluie et le froid de Paris, les courants d'air et les bruits de la rue... L'image prend corps et nous entraîne avec elle dans le roman distillé en toute simplicité par l'auteur.
Félix MOGO, - double de papier de CAILLEAUX -, accepte la mission confiée par deux de ses amis, l'un libraire et l'autre antiquaire, tout deux au bord de la faillite... Le but de l'expédition qui le ramènera sur le continent africain est de retrouver et négocier une mystérieuse collection d'antiquités coloniales. L'enquête se déroule au rythme du thé dans ce pays où seul Dieu semble s'inquiéter du lendemain ("Inch Allah").
Les personnages se croisent et les rencontres se succèdent avec un semblant de futilité mais c'est avec lui-même que Félix MOGO fera le plus grand chemin...
Lecture apaisante, "Le Troisième Thé" se lit et se relit sans cesse sans aucun déplaisir. Il se met dans la poche pour vous accompagner partout... L'important est de prendre son temps pour le savourer, de se souvenir et d'imaginer...
20/20
